Cycle 3: Le demi‑masque

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Arlequino

Il appartient au comédien de faire vivre cet objet et de faire découvrir au public la liaison mystérieuse du masque et de la vie. Jacques Lecoq,

Ce sont des masques parlants. Parler sous un demi‑masque, c’est trouver aussi la voix de ce masque, son langage, un style de jeu. La commedia dell’arte nous a laissé des « types » qui réunissent plusieurs personnages en un seul. Ainsi Pantalon le vieillard, riche mar­chand de Venise, avare et amoureux, malade et plein de santé, est le condensé de plusieurs personnages, vieux et jeune à la fois. Amoureux, il danse; on lui réclame de l’ar­gent, il va mourir. On ne peut pas jouer sous un masque « comme dans la vie ». Il faut le jouer, inventer ce qui prolonge­rait les dimensions de la vie et que la vie ne nous a jamais montré. Il est difficile de donner des recettes pour jouer sous masque. Il faut faire at­tention à ne pas trop bouger et à s’appuyer sur des moments d’immobilité, sans quoi le mas­que ne porterait plus le jeu. Ne pas tomber dans l’esthétisme des mouvements mais être fidèle, « en direct », aux propositions de la vie, en agrandir le sens et non les formes. C’est le plus difficile. Il existe des masques qui sont très beaux accrochés au mur et qui ne jouent pas. Ceux du théâtre prennent leur sens en bougeant.

Formation de 2 jours (12h) pour adulte

Maximum 12 personnes

Tarifs: 600€ en tant qu’intervenant extérieur

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